Départ à 4h30 ce matin de Majunga en direction d'Antananarivo. La ville dort encore. Il y a de la route vers l'Est et les arbres du parc d'Ankarafantsika devraient me protéger de l'aveuglement du lever du soleil…
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La route agréable et un sac à dos sanglé sur le reste des bagages, me voilà plus léger et heureux d'avaler la route. 9h-15h, Tana-Maevatanana en un peu moins de six heures pour 320 kilomètres.
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Le voyage de retour à Moramanga dure 2h30. Puis il y a encore une soixantaine de kilomètres pour arriver à Ambatolaona, la bifurcation en direction de Mantasoa, le long desquels on traverse une partie boisée avant de ressortir dans une belle vallée dans la région de Mangoro.
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Après cette étape à Andasibe, Moramanga, où il est temps de prendre la direction d'Ambatondrazaka, région Alaotra-Mangoro. C'est une route qui file au Nord en longeant la voie ferrée MLA – Moramanga-Lac Alaotra. Neuve, l'asphalte est encore immaculée.
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A Andasibe, installé à une table de la vaste terrasse boisée du Feon'ny Ala. La nuit a pris place à six heures et quart en cette soirée d'une journée à moto, de l'Océan 501 sur l'Océan Indien à la froide forêt du Centre-Est qui nous entoure.
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C'est par le front de mer que je partirai, il faudra rejoindre la route de l'aéroport, la RN5 pour Foulpointe. J'irai au « Gentil Pêcheur » voir si l'on peut y séjourner et toujours aussi bien y manger. La plage en remontant au Nord, plus sauvage, l'Océan Indien et ses vagues puissantes qui viennent se décharger avec fracas, les palmiers et les cocotiers allongés.
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Un restaurant ouvert sur la baie. Sans boucher l'horizon, des nuages sont venus stationner au-dessus de la mer, de rares petits voiliers de pêcheurs rentrent. Carpaccio de poulpe mariné et tartare de thon jaune. Les flots bleu-gris scintillent sous le soleil. Tout est calme. Je songe aux lieux bruyants où je séjourne et qu'il me faut tolérer, subir, accepter. L'air s'alourdit, son épaisseur se fait ressentir.
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