La route de Majunga
Rédigé par λβ / 17 novembre 2024
La route agréable et un sac à dos sanglé sur le reste des bagages, me voilà plus léger et heureux d'avaler la route. 9h-15h, Tana-Maevatanana en un peu moins de six heures pour 320 kilomètres.
Toujours cette large banlieue qui s'étale jusqu'à Mahitsy. On arrive assez rapidement à Ankazobe. Suivent les lignes droites et courbes dans les collines arides et les plaines où la voie est bordée de kinina et de pins.
C'est une fois descendu, après la pause à Manerinarina, les villages s'enfilent comme des perles espacées, la route est bonne à moto. Lundi je serai de retour ici à la même heure, à moins que ce ne soit Tananarive.
Majunga, la ville fleurie, moins de cinq heures avec les pauses, environ 255 kilomètres. Aux alentours d'Ambondromamy l'asphalte a bien souffert. Le trajet reste agréable dans des paysages de collines à fourrure blonde des longues herbes jaunies et coiffées sous le vent. Avant, le parc national d'Ankarafantsika nous abrite quelques temps sous ses arbres avant de laisser place à des terres arides.
C'est l'embouchure du fleuve Betsiboka, la baie de Bombetoka large de dix kilomètres qu'on admire depuis le « bord » et la corniche, séparés par le baobab centenaire planté au milieu d'un carrefour giratoire. Mahajanga, « qui guérit ».