Hôtel Océan 501, Tamatave

Terrasse de l'Océan 501. Salazamay, Tamatave. Les ouvriers balaient et nettoient la couche gravillonnée sur la future route du front de mer qui passe devant l'hôtel.

Une fois arrivé à Tamatave, après deux heures de route, sur le front de mer en cours de travaux, la chaussée sera bientôt entièrement recouverte de ce bitume lisse qui file jusqu'à l'Avenue de l'Indépendance. Cet hôtel agréable propose des chambres abordables, entre 15 et 35 euros, dans un cadre bien au-dessus des hébergements de « routard » desquels je suis coutumier. Comme souvent à Madagascar, on y démarre des conversations et échange des renseignement facilement.

Tout à l'heure, sur le grand balcon de la chambre donnant sur l'océan, les grosses vagues qui arrivaient doucement avant de claquer sur le rivage dans un vrombissement grave allant raisonner contre les murs. Le café est brûlant, arrivé dans une grande choppe fumante et posé sur la table carrée recouverte de lattes ajourées d'un vernis clair à quelques teintes du miel versé dans la vaisselle blanche, un blanc onctueux, un blanc crème. Nous sommes samedi, il est neuf heures passées. Il y a 240 kilomètres jusqu'à Moramanga et près de 400 pour Ambatondrazaka. Un peu avant il y a aussi Andasibe. Un peu moins de cinq heures de route.